L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi dernier un projet de résolution présenté par les États-Unis visant à encourager des systèmes d’intelligence artificielle sûrs, sécurisés et dignes de confiance. Cette résolution, coparrainée par 124 États membres, vise à relever les défis mondiaux tels que la pauvreté, la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’énergie et le changement climatique.

Volker Türk, le Haut-Commissaire des droits de l’homme de l’ONU, avait précédemment alerté sur les risques des avancées en matière d’IA pour les droits humains. Cette résolution historique marque la première fois où les 193 États membres de l’ONU s’accordent pour le développement et l’utilisation de systèmes d’IA respectueux et protecteurs des droits de l’homme.

L’Assemblée générale a également reconnu le potentiel des systèmes d’IA pour accélérer les progrès vers les objectifs de développement durable. Elle appelle à une utilisation sûre et fiable de l’IA, garantissant les mêmes droits en ligne et hors ligne pour tous.

Les États membres sont encouragés à élaborer des approches réglementaires et de gouvernance liées à l’utilisation de l’IA et à coopérer avec les pays en développement pour favoriser un accès inclusif et équitable à cette technologie. Linda Thomas Greenfield, ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, espère que cette résolution servira de modèle pour aborder les défis de l’IA dans d’autres domaines, tels que la paix et la sécurité.

En conclusion, les membres de l’Assemblée générale ont choisi de gouverner l’intelligence artificielle collectivement, au lieu de la laisser les gouverner, soulignant ainsi l’importance de réguler cette technologie pour préserver les droits humains et promouvoir le développement durable.