Quantiq, une entreprise française spécialisée dans la DeepTech, vient d’annoncer la finalisation d’une première levée de fonds de 2,6 millions d’euros. Ce financement, réalisé auprès d’un groupe de business angels et de la BPI, permettra à l’entreprise de finaliser la certification médicale de sa technologie en Europe et aux USA, de mener de nouvelles études cliniques et de continuer à innover dans le domaine de la santé connectée.

Fondée en 2020 par Alain Habra et Fabien Niel, Quantiq a développé une technologie révolutionnaire qui transforme n’importe quelle caméra, webcam ou smartphone en un dispositif médical. Cette solution permet de mesurer en seulement 30 secondes les paramètres vitaux à distance, tels que la pression sanguine, la fréquence respiratoire et d’autres indicateurs physiologiques importants.

Le fonctionnement de cette technologie repose sur la mesure du taux d’absorption de la lumière par le sang circulant sous la peau du visage du patient. En combinant l’expertise médicale, la physique, le traitement d’images avancé et l’intelligence artificielle, Quantiq fournit des diagnostics précis et rapides.

Avec plus de 2 milliards de personnes dans le monde souffrant de maladies chroniques, le suivi médical est essentiel. Actuellement, la production de dispositifs médicaux est insuffisante pour répondre à la demande croissante. Quantiq, avec sa technologie accessible et facile à intégrer, vise à combler ce manque et à améliorer l’accessibilité aux soins de santé.

Quantiq a déjà réalisé des études cliniques sur près de 500 patients dans plusieurs hôpitaux français, démontrant une fiabilité et une précision équivalentes voire supérieures aux standards hospitaliers actuels. L’entreprise travaille également sur de nouvelles études pour valider de nouvelles constantes physiologiques.

Les fonds levés seront utilisés pour finaliser le processus de certification médicale en Europe et aux USA, ainsi que pour poursuivre les études cliniques. Alain Habra, PDG de Quantiq, se félicite de cette avancée et souligne l’importance de réduire les inégalités d’accès aux diagnostics et aux soins de santé.