**L’Utilisation de l’IA Générative par les Étudiants au Royaume-Uni : Un Nouveau Visage de la Tricherie Académique**

À l’ère numérique, les étudiants britanniques naviguent entre l’accès illimité à l’information et la tentation de la tricherie. La récente enquête menée par AIPRM, plateforme d’optimisation des interactions avec les modèles d’IA, révèle une tendance alarmante : l’utilisation croissante de l’intelligence artificielle générative pour contourner les exigences académiques. Christopher Cemper, fondateur d’AIPRM, souligne que bien que l’IA puisse servir d’assistant pédagogique, elle devient également un outil de fraude.

Les données recueillies auprès de 80 universités montrent qu’environ 82,5 % d’entre elles ont enquêté sur des cas d’utilisation abusive de l’IA. Parmi les institutions les plus touchées, la Birmingham City University se distingue avec 402 cas documentés de tricherie à l’aide de l’IA au cours des deux dernières années, suivi par l’Université de Leeds Beckett avec 395 cas. Ces chiffres mettent en lumière une tendance inquiétante : plus de la moitié des étudiants admettent utiliser l’IA pour produire du contenu sans attribution.

Les méthodes de détection de plagiat, bien que robustes pour les textes classiques, peinent à identifier les travaux générés par l’IA, surtout lorsqu’ils sont légèrement modifiés. Cette situation a conduit de nombreuses écoles à restreindre l’accès à des outils tels que ChatGPT, en réponse à la montée de la tricherie.

Cemper propose une approche éthique de l’utilisation de l’IA : “Utilisez l’IA comme un ami, pas comme un substitut. Elle peut enrichir votre recherche et améliorer votre expression, mais le travail doit rester personnel et original.” En insistant sur l’importance de la réflexion critique, il rappelle que présenter des travaux générés par l’IA sans attribution peut entraîner des sanctions sévères.

En somme, alors que l’IA révolutionne l’éducation, elle soulève également des défis éthiques majeurs. Les institutions doivent s’adapter à cette nouvelle réalité pour préserver l’intégrité académique tout en exploitant les avantages de la technologie.