**La Génération d’Étudiants face à l’IA : Un Nouveau Défi Académique au Royaume-Uni**

Dans un monde où l’intelligence artificielle générative (IA) s’immisce de plus en plus dans le quotidien des étudiants, une nouvelle forme de tricherie émerge. Une enquête récemment menée par AIPRM, la plateforme dirigée par Christopher Cemper, met en lumière l’ampleur de l’utilisation de l’IA à des fins académiques au Royaume-Uni. Les résultats révèlent une réalité alarmante : plus de 86 % des étudiants utilisent ces outils, et plus de la moitié y ont recours chaque semaine, souvent pour produire du contenu sans attribution.

La tricherie n’est pas un phénomène nouveau dans le milieu académique, mais l’arrivée de l’IA compliquerait la tâche des enseignants. Les méthodes traditionnelles de détection du plagiat se révèlent inadaptées face à des textes modifiés par les étudiants, rendant les infractions moins visibles. Une étude de l’Université de Stanford indique qu’un étudiant sur six admet avoir triché, et les universités britanniques semblent confrontées à une vague de sanctions. En effet, 82,5 % des établissements ayant participé à l’enquête d’AIPRM ont enquêté sur des cas d’abus d’utilisation de l’IA.

Parmi les universités les plus touchées, Birmingham City University se distingue avec 402 cas de tricherie liés à l’IA sur les deux dernières années. D’autres établissements, tels que Leeds Beckett University et Coventry University, suivent de près avec respectivement 395 et 231 sanctions. En revanche, certaines institutions prestigieuses comme l’Université de Cambridge n’ont signalé aucune infraction, soulignant des disparités dans l’utilisation de la technologie.

Face à cette situation, Christopher Cemper appelle à une utilisation éthique de l’IA dans le milieu académique. Il préconise de considérer l’IA comme un assistant qui peut aider à la recherche et à l’amélioration des compétences, tout en rappelant l’importance de la créativité et de la réflexion critique. Les étudiants sont invités à intégrer les apports de l’IA sans se substituer à leur propre travail, afin d’éviter les sanctions pour plagiat.

Alors que les outils d’IA continuent d’évoluer, les universités devront s’adapter et développer des stratégies pour encour