L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté jeudi dernier, sans vote, le projet de résolution présenté par les États-Unis visant à promouvoir des systèmes d’intelligence artificielle sûrs, sécurisés et dignes de confiance pour favoriser le développement durable. Coparrainée par 124 États membres, cette résolution historique souligne l’importance de développer et d’utiliser l’IA dans le respect et la protection des droits de l’homme, tout en reconnaissant son potentiel pour accélérer les progrès vers les objectifs de développement durable.
L’Assemblée générale appelle les États membres à promouvoir des systèmes d’IA sûrs pour relever les défis mondiaux tels que la pauvreté, la sécurité alimentaire, la santé, l’éducation, l’énergie, et le changement climatique. Elle encourage également les pays à coopérer et soutenir les pays en développement pour un accès équitable à la technologie, tout en soulignant la nécessité de réglementations et de gouvernance pour une utilisation responsable de l’IA.
Cette résolution revêt une importance particulière dans un contexte où les avancées technologiques en matière d’intelligence artificielle peuvent présenter des menaces pour les droits humains, comme l’alertait le Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme Volker Türk il y a un an. Ainsi, l’adoption de cette résolution symbolise une étape cruciale dans la gouvernance de l’IA et la protection des droits de l’homme, en ligne et hors ligne.
Linda Thomas Greenfield, ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, espère que cette résolution servira de modèle pour d’autres domaines de discussion sur l’IA, tels que la paix et la sécurité, soulignant l’importance d’un dialogue inclusif et constructif. En choisissant de gouverner l’intelligence artificielle, les 193 membres de l’Assemblée générale ont opté pour une approche proactive et responsable pour encadrer l’impact de l’IA dans notre société.