**Découverte révolutionnaire : 303 nouveaux géoglyphes de Nazca identifiés grâce à l’intelligence artificielle**

L’Institut de recherche de Nazca, rattaché à l’Université de Yamagata, a récemment annoncé une avancée majeure dans l’étude des géoglyphes de Nazca, au Pérou. En collaboration avec IBM Research, l’institut a réussi à identifier 303 nouveaux géoglyphes grâce à un modèle de deep learning. Cette découverte, révélée lors d’une conférence à l’ambassade du Japon à Lima, souligne l’impact croissant de l’intelligence artificielle dans le domaine de l’archéologie.

Les géoglyphes de Nazca, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont de vastes motifs tracés dans le sol du désert, dont la création remonte entre 500 avant et 500 après J.-C. Ces formations énigmatiques, qui couvrent près de 450 km², incluent des figures animales, des formes géométriques et des lignes droites s’étendant sur des kilomètres. Leur préservation est due à l’absence d’agriculture et aux conditions climatiques arides de la région.

L’Institut de recherche de Nazca, fondé en 2012, est le seul centre autorisé à mener des recherches sur ces géoglyphes. L’équipe a combiné des images satellitaires et des enquêtes de terrain pour établir une base de données des géoglyphes existants. Avant l’intervention d’IBM, 318 géoglyphes avaient déjà été identifiés.

La méthode employée par IBM a permis de multiplier par 16 le taux de découverte de ces figures. En seulement six mois, l’algorithme a détecté 1 309 zones susceptibles de contenir des géoglyphes. Les nouveaux motifs identifiés se divisent en géoglyphes linéaires, souvent associés à des rituels communautaires, et en relief, qui semblent refléter des aspects de la vie quotidienne de la civilisation Nasca.

Cette avancée ouvre des perspectives prometteuses pour l’archéologie. L’utilisation de technologies avancées telles que la télédétection et l’intelligence artificielle permettra aux chercheurs d’explorer plus efficacement le plateau de Nazca. Avec près de 1 000 autres zones identifiées, le potentiel de découverte reste immense. Les chercheurs collaboreront