**L’Intelligence Artificielle : Révolution dans le Développement Logiciel**
Une étude conjointe menée par OutSystems et KPMG met en lumière une transformation majeure dans le développement logiciel grâce à l’intelligence artificielle (IA). Selon les résultats, 75 % des responsables informatiques estiment que l’intégration de l’IA pourrait réduire de moitié le temps de développement, ouvrant ainsi la voie à une productivité accrue et à une innovation rapide.
Le rapport, intitulé “AI in software development: Exploring opportunities and uncertainties”, s’appuie sur les réponses de 555 professionnels issus de divers secteurs. Un constat frappant : 84 % des répondants ont déjà intégré l’IA dans leurs cycles de développement au cours des cinq dernières années, avec une adoption particulièrement marquée dans les entreprises de services informatiques. Les régions EMEA et Amérique du Nord affichent des taux similaires, tandis que l’APAC commence à rattraper son retard.
Les applications les plus courantes de l’IA dans ce domaine comprennent les tests, l’assurance qualité et la détection des vulnérabilités, bien que l’IA générative soit promise à un impact transformateur. Les entreprises anticipent une extension de son utilisation dans d’autres phases du cycle de développement, notamment la conception d’interfaces et la génération de code.
Le PDG d’OutSystems, Paulo Rosado, souligne que l’IA a le potentiel de rendre possibles des projets de transformation qui étaient auparavant jugés irréalisables. Cette technologie pourrait ainsi redéfinir le rôle du développeur, évoluant d’un simple auteur de code à un orchestrateur et testeur des résultats produits par l’IA, selon Rodrigo Coutinho, cofondateur d’OutSystems.
Cependant, des défis subsistent. La confiance dans la qualité du code généré par l’IA augmente, mais les préoccupations relatives à la confidentialité des données et à la sécurité demeurent. Environ 56 % des responsables identifient ces enjeux comme critiques, tandis que 38 % évoquent des difficultés d’intégration dans les workflows existants. La réglementation reste également une préoccupation, surtout dans des contextes législatifs flous.
L’étude révèle une inquiétude croissante quant à la disparition potentielle de certains emplois, avec 89 % des dirigeants partageant cette opinion. Néanmoins, Michael Harper, directeur général de KPMG États-Unis, insiste sur l’importance