**Découverte Révolutionnaire des Géoglyphes de Nazca : L’Intelligence Artificielle au Service de l’Archéologie**

L’Institut de recherche de Nazca, rattaché à l’Université de Yamagata, a récemment fait sensation en dévoilant, lors d’une conférence à l’ambassade du Japon à Lima, les résultats d’une collaboration innovante avec IBM Research. À l’aide d’un modèle d’intelligence artificielle avancé, l’équipe a identifié 303 nouveaux géoglyphes dans le désert de Nazca, une région célèbre pour ses dessins géométriques et figuratifs, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO.

Les géoglyphes de Nazca, tracés entre 500 avant et 500 après J.-C., s’étendent sur près de 450 km² et comprennent des motifs variés, allant des formes géométriques simples à des représentations d’animaux et d’outils. Leur préservation est due à un climat aride et à l’absence d’agriculture intensive dans la zone. Depuis leur découverte initiale en 1927, ces œuvres ont suscité de nombreuses interprétations concernant leur fonction, allant de calendriers astronomiques à des expressions artistiques ou rituelles.

L’institut, fondé en 2012, a pour mission de comprendre et préserver ces géoglyphes. Grâce à des techniques de télédétection modernes, y compris l’utilisation de drones et d’analyses géospatiales, les chercheurs ont pu cartographier les géoglyphes avec une précision inédite. L’algorithme d’IBM a non seulement permis de réduire le temps d’enquête, mais a également multiplié par 16 le taux de découvertes.

Les nouveaux géoglyphes se divisent en deux catégories : les géoglyphes de type ligne, souvent associés à des rituels collectifs, et les géoglyphes en relief, plus discrets, qui reflètent des éléments de la vie quotidienne des Nasca. Ces découvertes offrent un éclairage précieux sur l’organisation sociale et les pratiques culturelles de cette civilisation ancienne.

L’avenir de la recherche archéologique à Nazca est prometteur, avec près de 1 000 autres géoglyphes potentiels identifiés par l’IA. En intégrant de nouvelles technologies comme le LIDAR, les chercheurs espèrent recréer