L’Union internationale des télécommunications (UIT) a récemment organisé, en collaboration avec le Gouvernement suisse, le Sommet mondial sur l’intelligence artificielle (IA) au service du bien social. Cet événement, ouvert au public, a rassemblé des milliers de participants du monde entier pour discuter de l’impact de l’IA sur les Objectifs de Développement Durable des Nations Unies.
Le Sommet AI for Good, lancé en 2017 par l’UIT, est devenu une vitrine des technologies de pointe, mettant en lumière des robots, des outils contrôlés par le cerveau, des solutions d’IA générale et d’autres innovations. Des interventions de spécialistes de renom, tel que Geoffrey Hinton, ont été proposées, ainsi que des masterclasses sur des sujets variés tels que les deepfakes, le changement climatique ou encore l’utilisation de l’IA pour les services publics.
Doreen Bogdan-Martin, Secrétaire générale de l’UIT, a souligné l’importance d’une gouvernance inclusive et sécurisée de l’IA, insistant sur la nécessité de combler la fracture numérique et technologique affectant des milliards de personnes dans le monde. Trois piliers essentiels ont été identifiés pour une IA responsable : la gestion des risques, le développement des infrastructures et la collaboration internationale.
Le Sommet a également mis en avant des innovations inspirantes, comme les membres bioniques contrôlés par le cerveau de la start-up Bioniks ou l’initiative Ultrasound AI pour améliorer les soins prénataux. Une attention particulière a été portée à la lutte contre la désinformation et les deepfakes, avec la volonté de développer des normes solides pour garantir une IA responsable.
L’appel à l’action mondiale lancé par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, souligne le potentiel de l’IA pour le développement durable, tout en insistant sur la nécessité d’une gouvernance responsable pour maximiser les bénéfices de l’IA. Le Sommet mondial sur l’IA pour le bien souligne l’importance d’une utilisation sûre et bénéfique de l’IA, rappelant que l’avenir de cette technologie dépend de notre capacité à la gouverner de manière responsable.